Archives de
Category: Livre de bord

De Cascais aux Canaries

De Cascais aux Canaries

Cascais, une marina dans laquelle nous nous sentons petits. Il y avait derrière nous un grand Swan presque neuf, bien trois mètres de plus que Gaia. Les Swan sont des bateaux de prestige depuis des décennies, connus pour leur ligne autant que pour leur qualité de construction. Les lignes de notre voisin sont belles, Swan a su renouveler ses dessins, mais le moment que nous avons passé à son bord montre un bateau qui, s’il est moderne, semble doté de…

Lire la suite Lire la suite

De La Rochelle à Cascais

De La Rochelle à Cascais

Gaia avait furieusement besoin d’un carénage en juillet 2022 à La Rochelle ; le bateau n’avait pas été sorti de l’eau depuis mai 2021 quand sa carène avait été nettoyée à Craobh Haven. Un nettoyage et deux couches d’antifouling étaient indispensables. Il faut aussi renouveler les anodes, des pièces de zinc placées à des endroits stratégiques. Le zinc est plus sensible à l’électrolyse que les autres métaux, par exemple le bronze de l’hélice, il est donc attaqué de préférence évitant ainsi…

Lire la suite Lire la suite

Irlande, côte ouest, seconde partie

Irlande, côte ouest, seconde partie

Westport est, comme beaucoup de villes irlandaises, animée et, surtout, colorée. La densité de pubs y est importante, loin au-delà de la clause du besoin défendue par les cafetiers valaisans il y a quelques années. Ces villes bruissent de vie, les piétons sont souriants, les commerçants parlent volontiers sur le pas de la porte et répondent en souriant à nos demandes variées. Il apparaît au fil des conversations partagées avec des Irlandais, et contrairement à mes préjugés, que l’Irlande est…

Lire la suite Lire la suite

Irlande, côte ouest première partie

Irlande, côte ouest première partie

Nous avions eu un aperçu de printemps en arrivant à Killybegs, le froid était moins mordant lors de notre arrivée que plus au nord, il faisait presque doux, le soleil réchauffait notre cockpit, le chauffage pouvait être arrêté ce soir-là. Ce ne fut qu’un répit. Dès le lendemain, le ciel s’est chargé, le vent s’est levé, puissant, la pluie est tombée, par seaux. Et ça a duré des jours. Nous avons utilisé huit amarres pour ne pas être écrasés contre…

Lire la suite Lire la suite

De L’Islande à L’Irlande

De L’Islande à L’Irlande

Une lettre pour deux mondes ou de l’hiver à l’espoir du printemps. La fin de notre périple dans le grand nord La cascade de Dynjandi s’étale largement comme une jupe blanche qui cherche vainement à masquer le noir de la roche sur laquelle elle s’étale. Nous la quittons le 22 mai pour Hvammsvik, un mouillage au nord de Reykjavik. Une trentaine d’heures de navigation. Le temps est calme au fond du fjord, mais s’anime vigoureusement à son entrée. Trinquette, deux…

Lire la suite Lire la suite

Premiers bords

Premiers bords

La neige a cessé de tomber, les chasses-neige se sont tus, le vent s’est calmé, le soleil a fait une apparition, bref il faisait presque beau à Isafjoerdur autour du 13 mai. Nous avons pu gréer nos voiles d’avant, la trinquette et le génois, installer les lignes de vie, les retenues de bôme, préparer les bastaques, changer une drisse de pavillon, poser l’équipement de sauvetage, gonfler, tester et installer l’annexe.  La girouette en tête de mât n’a pas résisté aux…

Lire la suite Lire la suite

Du Léman au cercle polaire

Du Léman au cercle polaire

Aller des rives du Léman au cercle polaire en mai, c’est passer des lilas en fleurs, des tulipes déjà fanées, des iris qui éclosent aux blizzard, tempête de neige et froid. Ces lignes sont écrites de bord de Gaia tous chauffages fonctionnants, il neige horizontalement. Ce matin, j’ai dû utiliser de l’eau bouillante pour dégeler un coffre afin de remplir nos réservoirs d’eau douce. J’ai aussi déblayé plusieurs fois la neige et la glace sur le pont. Il était certainement…

Lire la suite Lire la suite

Avant la saison 3

Avant la saison 3

Il neige, bien que ce soit le printemps depuis 10 jours et que nous repartions pour l’Islande dans un mois. Quelques jours après avoir laissé Gaia à Isafjoerdur en septembre dernier, une tempête a secoué la région. Les vents ont soufflé à 100 noeuds, 180 kilomètre par heure, dans le port. Heureusement que tout était bien arrimé à bord. L’automne islandais s’est ensuite bien passé, mais l’hiver fut redoutable. De la neige en quantité et du vent plus que généreusement,…

Lire la suite Lire la suite

Gaia en hiver

Gaia en hiver

Gaia hiverne à Isafjoerdur dans le nord-ouest de l’Islande. Une tempête avec 100 noeuds de vent a sévit cet automne. Il a abondamment neigé début février. Gaia survit vaillament à ces intempéries en attendant le printemps. Nous rejoindrons Gaia en mai pour une longue navigation vers le sud. Nous pousuivrons nos récits ici.