Les navigations de l’équipage du wager

Les navigations de l’équipage du wager

Nadia Avix

Naviguer sous ces latitudes tient toujours, même de nos jours, de l’exploit. Nos bateaux modernes et les aides techniques en tout genre qui vont avec facilitent grandement la vie du marin et participent d’une façon sans précédent à sa sécurité et/ou à la prise de décisions. On peut anticiper, étudier la météo, les vents, les abris éventuels, avant de se jeter dans la gueule du loup.

Les Cap-horniers de l’époque héroïque prenaient la mer avec très peu d’informations, et des instruments de navigation, ingénieux certes, mais pas très précis et faciles d’utilisation. De gros bâtiments partaient d’Europe jusqu’au bas du monde et plus loin encore, avec un équipage impressionnant, d’âges et de conditions très variés, et toute la logistique et la nourriture (sur pied) pour nourrir, soigner … et aussi donner l’extrême-onction. Les voyages étaient longs et tous n’en revenaient pas.

Si par extraordinaire quelqu’un arpente la côte de l’île Wager, voilier pris dans sa toile d’amarres portées à terre, en attente d’une bonne fenêtre météo pour se lancer dans la traversée du Golfe des peines tout proche, et que ses pas le font trébucher sur un morceau de chêne, un souvenir de poutre, incongru sur cette île désolée à la végétation endémique, alors il faudrait lui conter l’histoire du Wager, qui a laissé son nom à cette île en témoignage de l’épreuve endurée. En voici un résumé ni trop succinct, ni documenté à l’excès, afin de garder pour l’essentiel l’aventure humaine et l’endurance de ces hommes, mais aussi les violences induites par le désespoir.

Le HMS Wager est un navire à gréement carré doté de 28 canons appartenant à la Royal Navy, qui l’a racheté à la Compagnie des Indes orientales en 1739. Le Wager faisait partie d’une escadre de cinq vaisseaux de ligne et d’un sloop de reconnaissance de 25 mètres, commandée par le Capitaine George Anson, et a fait naufrage sur la côte sud du Chili le 14 mai 1741, après avoir contourné la pointe sud de l’Amérique du sud et donc le Cap Horn d’est en ouest. Cette escadre, financée par l’Amiral Sir Charles Wager, a pour but d’atteindre les installations espagnoles sur la côte pacifique de l’Amérique du Sud (île de Chiloé, Valdivia, etc.) et de fournir armes et munitions aux troupes anglaises qui les combattent.

Le voyage depuis l’Angleterre est long, et compliqué d’une épidémie de scorbut qui, ajoutée aux privations et aux accidents, décime les équipages. Le haut commandement n’est pas épargné et, avant même d’atteindre les basses latitudes, c’est la valse des transferts de compétences (comme on dit aujourd’hui) entre les navires, pour remplacer les hommes qui meurent.

Malgré tout, l’ensemble de l’escadre se présente devant le Passage du Drake. Le Détroit de Magellan, même si découvert, n’inspire guère ces grosses unités par son étroitesse par endroit (angosturas) et ses forts courants, sans compter ses vents violents entre les montagnes, les fameux williwaws. Mieux vaut contourner la Terre de feu et l’île des États tout au large, pourtant contre les vents dominants qui vont d’ouest en est, ou éventuellement couper par le Détroit de Lemaire. Mais encore une fois, n’oublions pas que ces bateaux sont mal manœuvrant et que toute terre trop proche est à risque, sans compter les cartes approximatives de l’époque. Ils contournent donc le tout.

Ils vont y passer des jours, à avancer vers l’ouest, lutter contre le vent et les vagues, se faire repousser de là d’où ils viennent, s’éloigner de la côte par sécurité parce qu’en déroute, luttant contre les dépressions qui souvent en cet endroit se suivent de près. Les bateaux se perdent de vue dans le brouillard.

Les équipages sont moribonds, déjà très affaiblis en nombre et en condition physique. Finalement, le Wager se retrouve seul dans une mer démontée. Plus aucune nouvelle du reste de l’escadre. Ils ont pu remonter la côte ouest du Chili, dépassant la latitude de la sortie dans le Pacifique du Détroit de Magellan. Le brouillard est toujours épais; l’histoire se débat (s’est débattue plus tard) pour savoir si la faute revient au Capitaine David Cheap ou à la vigie, toujours est-il qu’ils voient la côte trop tard et s’échouent sur les rochers d’une île. Vu l’état de la mer et la côte étant bien sûr au vent, le navire est vite fracassé. L’équipage survivant à la dislocation parvint à rejoindre cette grève inconnue, en utilisant les 4 annexes du bord (11 m, 8 m, 7 m, 5 m). L’opération est périlleuse. Le Capitaine Cheap quitte le bord en dernier après avoir supervisé l’embarquement des marins consentant à aller à terre. Seul un groupe d' »indisciplinés » refusent et préfèrent rester à bord, malgré l’évidente mauvaise posture du bateau. Ils auraient surtout été intéressés par l’opportunité offerte de mettre la main sur des biens abandonnés ou de la nourriture, et surtout de l’alcool. Mais ils finiront par rejoindre quelques jours après leurs camarades à terre.

Ici commence leur nouvelle aventure.

Le groupe de survivants est assez hétéroclite, le plus jeune est un mousse de 12 ans, le plus vieux le cuisinier octogénaire. Il compte aussi un marin Noir et affranchi. Sur les quelque 250 hommes et mousses initiaux, 145 ont survécu depuis le départ, marins et soldats.

Sur cette côte inhospitalière, il est peu probable qu’un navire européen passe près de cette île battue par l’océan.

Ils se réfugient d’abord dans un wigwam (hutte indienne) qu’ils découvrent sur la grève grisâtre, preuve que les indiens locaux fréquentent l’endroit. Mais tout le monde ne peut pas s’y protéger du froid, et il y a déjà 3 morts cette nuit-là.

Ceux restés sur l’épave encore à flot mais qui menace de couler tirent des coups de canon pour qu’on aille finalement les chercher (passablement éméchés) pour aller à terre. Dont King, le maître d’équipage. Ils récupèrent tout ce qu’ils peuvent dans l’épave, tonneaux de bœuf salé, farine, eau‑de‑vie, etc.

Ils s’organisent à terre et utilisent les annexes retournées comme abri et diverses tentes de fortune, dont une sert de magasin pour la nourriture, mais aussi les armes et les munitions, strictement rationnée et surveillées. Les hommes sont divisés, des clans se forment, les plus virulents étant ceux initialement restés sur le bateau et qui font bande à part. La principale contestation est justement le maintien de Cheap comme capitaine. Certains le tiennent pour responsable de l’échouage. La tension est palpable.

Ils se sont échoués (en relevant la position des étoiles et en faisant un calcul au jugé) au large de la côte chilienne de Patagonie, vers 47° Sud et 81:40° Ouest, sur une île. Ils survivent en mangeant des coquillages et des algues, agrémentant les provisions récupérées sur le bateau. Ils s’essaient à pêcher, mais sans grand succès.

Un jour, ils ont la surprise de voir approcher sur l’eau des canoës conduits par des indiens, des Kawésqar (qui signifie « peuple qui se vêt de peau »), hommes, femmes, enfants et chiens, pagayant autour d’un feu entretenu dans le fond du bateau. Les indiens sont méfiants et ne feront pas le contact avant plusieurs jours. Enfin, ils s’échouent avec leurs canoés, et apportent de la nourriture, poissons, fruits de mer, aux naufragés. Il est évident pour eux qui vivent dans ces canaux quasi nus, allant de campement en campement, au gré de la pêche, que ces drôles de gens blancs encore jamais vus et apparemment inadaptés aux lieux ont besoin d’aide. Ils reviennent plusieurs fois, apportant toujours plus de nourriture qu’ils n’ont visiblement eux aucune peine à trouver et attraper.

Mais parmi les naufragés, la tension est à son comble, des bagarres éclatent, les instincts les plus mauvais de ces hommes n’ont plus de retenue et effraient les Indiens qui profitent d’une nuit pour disparaître avec leurs canoës. Ils ne reviendront pas. Dans ce départ précipité, ils oublièrent un de leurs chiens. Pour son malheur: celui-ci termina sacrifié et cuit sur le feu, tant la faim était insupportable.

Après un mois de privations, les hommes s’étaient scindés en plusieurs groupes, n’ayant pas les mêmes idées sur les décisions à prendre. Particulièrement un groupe d’une dizaine d’hommes, appelés les dissidents, qui s’étaient nettement séparés du reste du campement et qui étaient armés. Toujours prêts à aller piller le magasin, même si cela signifiait affamer les autres. L’anarchie s’installait et l’autorité du Capitaine Cheap n’y pouvait rien. Les punitions infligées aux voleurs, sans pitié, et entraînant le bannissement ou la mort sous les coups de fouet, n’y changeaient rien. Le désespoir et la faim annihilaient toute peur des conséquences.

Ainsi passèrent les jours, avec leurs lots de bagarres, d’accidents, de vols, de mutineries, de meurtres.

Au bout de 41 jours, le piège qui s’était refermé sur eux semblait vouloir les anéantir jusqu’aux derniers.

Il fallait tenter de quitter cette grève avec les bateaux restants, pour rejoindre un village habité. Sur cela, tout le monde était d’accord, mais un groupe (composé surtout des dissidents) voulait rejoindre le Détroit de Magellan (dont l’entrée côté Pacifique se trouvait à quelque 650 kms au sud de l’île Wager) pour repartir vers l’Est et rejoindre l’Atlantique, et remonter ensuite la côte jusqu’au Brésil, en tout environ 4 800 kms. Le Capitaine Cheap et quelques hommes lui restant fidèles pensaient quant à eux qu’il fallait au contraire remonter la côte du Chili vers le nord jusqu’à l’île de Chiloé, route beaucoup moins longue, et fidèle à leur mission première. Deux directions diamétralement opposées.

Au bout de 144 jours passés sur l’île, le bateau reconstruit et amélioré à partir de la chaloupe initiale par les hommes pendant des semaines est enfin mis à l’eau. Il flotte, ce dont ils n’étaient pas entièrement sûrs! Ils le baptisent Speedwell. Dans la nuit qui suit, le groupe de dissidents envahit l’abri du Capitaine Cheap, le désarme et lui enlève tout pouvoir de commandement. C’est la mutinerie et Cheap n’est plus pour eux leur Capitaine. Ils s’emparent du Speedwell, d’une barge et d’une chaloupe de petite taille. Abandonnant à leur sort Cheap et ses hommes sur l’île, à qui il ne reste maintenant qu’une petite yole, ils disparaissent dans la brume vers leur objectif sud.

Même John Byron, « enseigne de vaisseau au sang bleu », qui pourtant était resté fidèle à Cheap, fait partie finalement des déserteurs. Mais le lendemain, alors que les trois bateaux ont difficilement atteint une baie proche, on le renvoie au campement avec la barge pour récupérer une toile de tente qui pourra servir de voile de secours. Accompagné de Campbell, et pris de remords d’avoir abandonné Cheap, ils décident d’un commun accord d’accepter la mission mais dans le but secret de ne pas revenir. Ils rejoignent donc le campement. Cheap et ses quelques hommes, qui se voyaient voués à une mort certaine, sont stupéfaits, mais soulagés! Maintenant, ils ont un bateau plus grand en plus de la yole et ils vont pouvoir mettre sur pied leur propre expédition vers Chiloé et échapper à cette île. Ils ont peu de provisions, et la majeure partie est gâtée. Pour tout vêtement, des haillons peu chauds. Byron et Campbell décident de prendre le risque de retourner, en faisant une partie du chemin à pied, là où ils ont laissé les 71 déserteurs restant sur les deux bateaux, pour quémander leur part de nourriture sur les réserves qu’ont volées ces hommes. Rien n’y fait, on les laisse repartir cependant, mais les mains vides et affligés de tant de cruauté.

Il reste 20 personnes sur l’île, qui vont devoir toutes prendre place sur les deux embarcations pour rejoindre Chiloé, périple qui sera long et pénible à l’extrême, dans les canaux au départ, mais entrecoupé de l’inévitable traversée du Golfe des peines et du passage de ses caps au large. Ils chargent toutes les provisions dont ils disposent et partent, laissant derrière eux l’île et la plage qui aura été leur refuge pendant tous ces mois. Bien vite, les voilà pris dans une tempête et ils sont obligés de soulager le bateau en passant toutes leurs vivres par-dessus bord. Ils rament en permanence. Les voiles rapiécées ne sont pas suffisantes pour propulser les bateaux. L’exercice est épuisant. Les estomacs vides. Ils en sont réduits à manger des algues. Au cours d’une énième tempête, ils perdent la yole et deux hommes. Il ne reste plus que la barge pour accueillir les 18 hommes restants.

Au bout de six semaines, ils se présentent devant le Golfe des peines dans sa partie nord. Ils font trois tentatives pour passer les caps en longeant la côte, échouent à chaque fois tout près du but, inlassablement repoussés en arrière par le vent et les courants. Le moral est au plus bas, ils comprennent qu’ils ne réussiront jamais. Ils se résolvent à retourner sur l’île. Le retour leur prend deux mois, les estomacs torturés réclament de la viande, ils résistent à des envies de cannibalisme, c’est-à-dire tuer un de leur camarade pour nourrir les autres.

Quelques jours après leur retour sur l’île, ils reçoivent la visite d’un groupe d’indiens Chonos, peuple de marins vivant plus au nord que les Kawésqar, dont le chef parle quelque peu espagnol. Ils savent comment naviguer jusqu’à Chiloé. Une nouvelle expédition commence, avec encore pas mal d’embûches et de désertions. Arrivés à nouveau devant le Golfe des peines, il ne reste plus que cinq hommes parmi les Anglais. Avec les Indiens, ils recommencent la traversée du Golfe en longeant la côte mais, au dernier cap, celui qu’ils n’avaient jamais réussi à franchir à la première expédition, ils mettent les canoés à terre (les déserteurs sont partis avec la barge), les démontent et traversent ce dernier cap à pied par un chemin secret qui les amène de l’autre côté en évitant les mers dangereuses entourant cette pointe. Ensuite, de chenal en chenal, ils finissent par atteindre la côte sud de l’Île de Chiloé. Grâce aux Indiens, à leur sens marin et la connaissance de leur territoire, ils sont arrivés au but. D’autres complications les attendent en retrouvant « la civilisation », mais c’est une autre histoire.

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Pendant ce temps, de leur côté, les 71 hommes de l’autre groupe progressent dans leur navigation qui leur fait emprunter le Détroit de Magellan pour remonter ensuite jusqu’au Brésil. Avec les deux bateaux restants, ils vont donc plein sud vers l’entrée du Détroit. Les bateaux sont très chargés de provisions, et les hommes entassés. Cinquante-neuf hommes à bord du Speedwell, 12 hommes sur le cutter. La nuit, ils dormaient tous à bord du Speedwell et prenaient le cutter en remorque. Le bateau croulait sous le poids de tous ces hommes. Les mers et les conditions traversées sont terribles. Ils manquent perdre le cutter avec ses 12 hommes, mais les retrouvent le lendemain sains et saufs. Par contre cette fois-là le bateau mal ancré part à la dérive et se fracasse définitivement sur les roches. Ils doivent tous maintenant se tasser sur le Speedwell beaucoup plus difficile à manœuvrer, et quillard, ce qui les limite pour se rapprocher de la berge en vue de glaner de la nourriture et de l’eau. Le lendemain, 11 hommes demandent à être déposés à terre dans une baie accessible, où ils pensent avoir plus de chance de survivre. On ne les signalera plus jamais.

Près d’un mois après avoir quitté l’île Wager, le reste de l’expédition aperçoit un chapelet de petites îles qui ressemblent à celles décrites à l’embouchure nord-ouest du Détroit de Magellan, et au sud une île bien noire et lugubre, l’île de la Désolation. Ils s’engouffrent mais sont pris dans une mer démontée, avec des récifs tout autour. Ils finissent par se réfugier dans une baie qu’ils nommeront le port de la Miséricorde de Dieu, considérant que leur survie tenait du miracle.

L’ambiance à bord du bateau se dégrade, les hommes sont abattus et indisciplinés, et veulent plus de rations, alors qu’il faut économiser les vivres. Certains hommes trop faibles meurent, parmi eux un garçon de 16 ans qui « mourut à l’état de squelette ». Un mousse de 12 ans connut le même terrible sort. Ils possédaient la carte de la traversée du Détroit de Magellan par John Narborough, avec la précision de l’époque. Le Détroit étant un dédalle, après deux semaines de navigation, ils pensent s’être trompés et refont toute la route inverse, pour prendre un autre chenal. Mais il s’avère qu’ils ne s’étaient pas trompés et refont une nouvelle fois tout ce chemin, soit six semaines perdues.

L’heure est au découragement et au questionnement. Peut-être auraient-ils dû écouter Cheap et opter pour la route du nord?

Il reste 59 naufragés à bord du Speedwell, qui avance lentement dans le Détroit vers l’Atlantique, à la voile ou à la rame. Au bout de deux mois de navigation difficile, il passe devant Port famine, dont le nom dépeint bien le sort qui attendait une colonie de colons espagnols qui tenta de s’y établir en 1584.

L’amplitude de marée dans le Détroit vers son embouchure orientale est de près de 15 mètres, avec les courants conséquents, ce qui rend le passage des angosturas particulièrement périlleux. Franchissant tous les obstacles, ils débouchèrent enfin dans l’Atlantique, un véritable exploit.

Il leur faut maintenant atteindre la plus proche colonie brésilienne, le port de Rio Grande, à quelque 2 500 kms plus au nord, en longeant la côte, pourtant occupée par endroit par leurs ennemis espagnols. Ils prennent donc le risque d’être repérés. De plus, ils sont à court de vivres. Près d’une baie, ils envoient des hommes à terre pour faire des provisions d’eau et de nourriture, le Speedwell tirant des bords au large. Mais le vent et la mer se lèvent et le bateau se trouve emporté au loin. Ils se retrouvent contraints d’abandonner les huit hommes à terre, car les secourir entraînerait à coup sûr la perte du bateau. Ces hommes se retrouvent seuls et entièrement démunis sur cette côte. On saura plus tard qu’ils auront réussi à atteindre le premier territoire brésilien à des milliers de kms de là.

Le Speedwell continue sa route avec une avarie de gouvernail. Les hommes sont à l’agonie et beaucoup meurent. Dont le vieux cuisinier de 82 ans, qui avait pourtant survécu à tout jusqu’ici.

Un jour, le 28 janvier 1742, leurs yeux fatigués repèrent des formes à terre. Ce sont des habitations et il s’agit bien du port de Rio Grande! Les 30 survivants du Speedwell sont secourus par les habitants incrédules, tant leur aspect est pitoyable. Ils expliquent qu’ils sont les derniers survivants du HMS Wager qui fit naufrage huit mois plus tôt sur la côte du Chili. Bien sûr, ils pensent que Cheap et ses camarades sont morts sur l’île.

La suite réunira les deux parties et chacun devra s’expliquer devant l’Amirauté. Ce sera l’heure du jugement, mais c’est aussi une autre histoire.

Nous ne pouvons en ce qui nous concerne qu’admirer l’exploit maritime et la ténacité dans le désespoir de tous ces hommes, qu’ils aient choisi la voie du Pacifique ou du retour vers l’Atlantique. Tous n’en sont pas revenus.

Note: Ce texte est un résumé de l’excellent livre « Les naufragés du Wager« , de David Grann (États-Unis). J’espère n’avoir fait aucune erreur et avoir réussi à éviter le plagiat. Toutes mes excuses si j’ai repris certains mots ou adjectifs qui pouvaient être difficilement remplaçables.

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