De Rio à Piriapolis en Uruguay

De Rio à Piriapolis en Uruguay

Au départ du Iate Club Rio de Janeiro

Alicia Duvanel est arrivée à Rio le 14 mars, elle est la lauréate de Science et jeunesse qui passe quelques temps avec nous cette année. Comme les précédentes lauréates, elle arrive avec un projet d’investigation. Mais en contraste avec ses prédécesseures, son projet est du domaine des sciences sociales plutôt que de physique ou biologie : elle souhaite se faire une idée des discriminations que l’on observe au sein de la société brésilienne. Nous avons passé encore une journée de visite en ville avec elle avant de poursuivre notre route vers le sud-ouest le 16. Nous devions parcourir un peu plus de 60 milles pour rejoindre Ilha Grande, un superbe plan d’eau protégé de l’Atlantique par l’île -grande- couverte d’une forêt dense. Suivant notre philosophie d’arriver de jour, nous avons quitté le Iate Club de Rio  dans la nuit, avant l’aube, pour rejoindre Saco do Seu, sur la côte nord de Ilha Grande, pendant l’après-midi.  Les premières heures furent calmes, le moteur tournant, la ville et ses lumières, la baie de Rio défilèrent pendant que le jour se lèvait. La brise s’est levée en milieu de journée et nous a accompagnés jusqu’à l’arrivée. La première journée de navigation d’Alicia aura été un vrai temps de demoiselle dans le paysage de Rio, Copagabana et la côte brésilienne sablonneuse ou couverte de forêt et dominée de multiple pics dont le pain de sucre est le plus connu. L’entrée dans Saco de Ceu est quelque peu sinueuse dans la forêt entre des hauts fonds, mais le plan d’eau est parfaitement abrité ; son nom vient de ce que par temps calme, le ciel se reflète sur l’eau. Nous y avons mouillé non loin d’un restaurant qui nous avait été recommandé par nos, maintenant nombreuses, connaissances brésiliennes. Le premier accueil fut un peu rude, le tenancier me disant qu’étant chez lui, c’était sa langue que nous devions parler. Autant pour notre anglais qu’il comprenait parfaitement. La suite fut plus facile et la soirée douce entre forêt et mer.

Alicia à la manoeuvre

Ilha Grande est recouverte par la forêt atlantique brésilienne. Nous l’avons pénétrée le lendemain le long d’un sentier humide protégé du soleil par les canopées des grands arbres dont nous ne connaissons pas  les noms avant de poursuivre notre navigation jusqu’à l’ouest de l’île où nous avions rendez-vous avec deux autres équipages pour la soirée. Le rendez-vous avait été organisé par Rato, un navigateur régatier hauturier brésilien. Ils sont peu nombreux, mais d’un niveau remarquable et toujours accueillants. Tous les bateaux annoncés sont arrivés le vendredi en fin d’après-midi au mouillage devant Praia di Tapera. Nous nous sommes retrouvés sur l’un des bateaux, la cuisine fut préparée par l’équipage d’un autre en provenance lui d’Afrique du Sud. La soirée fut animée, la conversation se déroulant en allemand, français, anglais et portugais.  Il est, nous dit-on ce soir-là, une excursion à ne manquer sous aucun prétexte : traverser l’île de part en part, du nord au sud, à travers la forêt vers une plage, la plus belle du monde. Fort de tous ces superlatifs, nous avons rebroussé chemin jusqu’à l’est de l’île le samedi pour trouver un magnifique mouillage devant une plage de sable. Le matin suivant notre annexe nous a posés sur la plage, nous avons trouvé le chemin et sommes partis dans la jungle sur un sentier bien marqué, parcouru par des dizaines de brésiliens venus de la côte somme toute assez proche. On s’enfonce alors dans le vert profond et humide de la forêt pour ressortir 40 minutes plus tard sur une plage de sable blanc, fin et brûlant face à l’Atlantique, le vert a cédé la place au blanc et au bleu.

Retour à l’ouest ensuite sur le continent, à Paraty. Deux longs pontons flottants accueillent les bateaux, mais là encore il est nécessaire d’avoir des entrées pour être reçus. Paraty est une petite ville construite sur l’estran (cette zone recouverte d’eau à marée haute seulement) de manière à ce que lors des grandes marées les rues de ville soient inondées. La mer emmène alors dans son retrait les détritus et autres saletés. Une forme de voirie automatique. L’idée est ingénieuse mais la ville en est constamment humide. La construction sur l’estran ne permet pas la pousse d’arbres : la chaleur humide est écrasante. Les maisons sont blanches à un étage ; l’héritage portugais ne peut se nier. La ville est plus touristique qu’authentique, mais homogène dans sa conception et dans l’architecture des bâtiments. Paraty doit sa richesse à la baie protégée au fond de laquelle elle se situe. C’est là que l’or découvert dans l’intérieur du Brésil dans la seconde moitié du XVIIème était embarqué pour le Portugal.

Paraty, les marinas

Un anniversaire rond, le début de la vieillesse certainement, s’annonçait. Ce fut connu et donna lieu à un déjeuner dans le restaurant de Marina, l’épouse de Rato, une cuisinière qui avait tenu, nous dit-on, le meilleur restaurant japonais de Rio. Le cadre -la terrasse du club nautique local- les hôtes, une douzaine de navigateurs, dont aucun ne nous était connu encore 10 jours plus tôt, et la cuisine furent réunis dans un moment d’humanité chaleureuse comme nous en avons tous besoin. Certains naviguaient le long des côtes brésiliennes, d’autres arrivaient d’Afrique du Sud. On parlait anglais, portugais, allemand, français. La navigation formait un canevas commun sur lequel une variété de discussions se brodait. La chaleur physique et humaine aura marqué cette journée de début d’automne ; c’est la première fois que je fête mon anniversaire à cette saison.

Anniversaire dans le restaurant de Marina

Alicia nous a quitté à Paraty pour rejoindre la Suisse. Elle l’avait quittée en hiver pour se trouver en été au Brésil, elle y est entrée dans l’automne pour se retrouver au printemps en Suisse, le tout en dix jours. (Son travail est publié au moment de mettre ce texte en ligne, vous le trouvez sous https://sy-gaia.ch/le-racisme-systemique-au-bresil/.)

La saison avançait, il était recommandé d’arriver fin mars dans un port d’hivernage. Nous étions un peu tard, il était donc temps d’avancer quelque peu et nous avions encore mille milles à parcourir pour atteindre Piriapolis, la dernière étape de cette navigation. Mais avant les longues tirées du sud du Brésil, il y a encore Ilha Bella, un nom engageant s’il en est, et encore une recommandation de nos contacts locaux. Nous sommes donc partis au petit matin pour parcourir les 40 milles d’une première navigation vers un mouillage derrière une toute petite île, Couves, mouillage que nous partagerons avec un bateau de pêcheurs avant de partir pour les 40 milles suivant.

Forêt atlantique brésilienne sur l’île de Couves

Nous avons fait escale dans le chenal entre Ilha Bella et le continent, à la marina « Ilha Bella » qui n’a de marina que le nom. Il s’agit d’une série de corps morts dans le passage entre l’île et le continent, sans réel abri alors que l’on nous avait avertis que le vent peut souffler là avec violence. C’était peut-être un peu limite comme recommandation, mais l’accueil de Gunnar, un Allemand, propriétaire de la « marina » fut aussi chaleureux et généreux que ses mouillages étaient dépourvus de protection. Son fils nous a fait découvrir les environs et a organisé pour nous une sortie dans la forêt. Nous avons partagé moult caïpirinhas sur la terrasse de la marina en parlant allemand, il y eut une forte immigration allemande depuis le XIXème dans le sud du Brésil. Au moment du départ, quelques jours plus tard, Gunnar a refusé tout paiement pour notre séjour.

Apéro sur la terrase chez Gunnar et son épouse

Le tour dans la forêt commençait par le contournement de la moitié de l’île dans un semi-rigide équipé de puissants moteurs hors-bord avec arrêt dans quelques anses au fond desquelles des plages de sable fin et blond appelaient à la baignade. Fort de mon pied marin, j’ai sauté du boudin sur le sable et me suis misérablement étalé dans l’eau avec sac à dos, téléphone etc.. Le seul mal fut, heureusement, mon amour propre. Le lunch fut pris en compagnie de centaines de touristes sur une de ces plages avant un petit somme sous un cocotier et l’embarquement dans un pick-up avec une dizaine d’autres touristes pour le retour à travers la forêt. Un chemin cahoteux, des lianes, des fougères, des buissons et des arbres de toutes sortes du sol au ciel. Un arrêt pour une trempette sous une cascade, rafraîchissant.  Le soir, le ciel s’est assombri, de gros nuages sont apparus, les marineros sont venus doubler les amarres. Ils nous ont laissé seuls dans la nuit menaçante. Le vent s’est levé -40kt-, la mer aussi, un bon mètre. Nous avons passé quelques heures à surveiller le mouillage pour ne dormir qu’une fois le calme revenu. Le bras de mer avait tenu sa promesse de vent violents, mais les amarrages de Gunnar avaient été à la hauteur de l’épreuve.

Ilha Bella, le bain dans un torrent

Marina, encore une relation de relation vit à Ilha Bella. Elle allait nous accompagner pour les longues navigations vers le Rio de la Plata. Elle nous a aidé à accomplir les formalités pour entrer dans puis quitter l’état de Sao Paulo dans lequel l’île se situe ; ses parents nous ont reçus pour une soirée barbecue avant que nous levions l’ancre avec elle en direction d’Itajai. Une longue étape, presque 300 milles, le long d’une côte peu hospitalière. Nous avions considéré plusieurs refuges en route, mais aucun n’était vraiment convainquant, les entrées étaient difficiles, les ports peu hospitaliers pour un bateau comme le nôtre, lourds du point de vue administratif ou porteur d’une réputation difficile au niveau de la sécurité. D’autre part, la saison avançait, la fin de notre visa approchait. Le choix d’une longue étape s’imposait donc.

L’étape a duré 50 heures dans des conditions très variables, la première nuit fut sombre, la Voie Lactée et le Grand Nuage de Magellan bien visibles. Quelques planètes brillantes dominaient le début de nuit. Au fil des heures le plan de la Voie Lactée bascule dans le ciel, un mouvement que nous percevons clairement pendant nos quarts. Le vent venait par le travers, Gaia avançait à une moyenne de 7kt. La mer nous berçait dans une houle de quelque deux mètres. La navigation offre parfois des moments d’une rare harmonie entre quelques hommes et femmes, un bateau et les éléments. La seconde nuit fut plus agitée avec un gros grain, pluie et 20-25kt de vent.

Itajai est un grand port bien protégé, un des très rares abris accessibles par tous les temps dans le sud du Brésil. C’est une des raisons pour lesquelles il avait été sélectionné comme étape de la Ocean race, une course en équipage autour du monde par étape. Les premiers arrivants étaient attendus pendant notre séjour. On nous avait annoncé une grande activité, village de course et attractions liées. Nous avons constaté qu’il s’agissait surtout de mise en valeur de l’offre immobilière de luxe dans la région, présentation assortie de quelques autres vitrines de produits chers. Le tout était destiné à des clients fortunés de la région beaucoup plus qu’aux marins de la course ou venant d’ailleurs. On constate alors que les marins sont considérés comme des porteurs d’eau pour le commerce local plus que comme les héros d’une aventure hors du commun et que les étapes de cette course sont choisies en fonction du potentiel de sponsoring autant si ce n’est plus que pour les exigences de la navigation.

Un homme, qui nous dira plus tard s’appeler Ivo, se promenait longuement sur les quais, revenant sans cesse autour de Gaia. Après son nème passage nous avons engagé la conversation. Il nous a dit être un grand admirateur des voiliers Amel et naviguer régulièrement Grèce. La conversation s’est prolongée autour d’un verre puis d’une assiette. Ivo était venu voir l’arrivée de la course depuis Sao Paulo et avait du temps et une voiture de location. Il nous a proposé une excursion à l’intérieur du pays, dans une ville connue pour être un haut lieu de l’immigration allemande aux XIX et XX siècles. Cette immigration a coloré cette région du Brésil et nous étions curieux de voir comment l’héritage germanique s’était intégré dans cette partie du monde. Nous sommes donc allés à  Blumenau, à deux heures de route du port. Les routes sont rapidement devenues relativement mauvaises, avec de courts tronçons en travaux ou récemment améliorés. Ces tronçons ne correspondent à rien dans le paysage, ils sont le résultat, nous a dit Ivo, de considérations électoralistes ou le résultat de quelques arrangements obscurs.

Ive Herzog

Sur place nous avons trouvé un parc d’attraction « fête de la bière » tout de carton pâte et d’herbe artificielle. Les brésiliennes en dirndl parlaient portugais, et servaient de la bière en quantité. Le tout ressemblant autant à l’Allemagne d’aujourd’hui ou d’alors que le parc Astérix ressemble à la Gaule antique. La ville n’a de trace germanique qu’une rue dans laquelle se voient quelques maisons à colombage. Après cette visite instructive, nous avons poursuivi notre propre intégration avec un excellent déjeuner dans restaurant brésilien, viande à volonté, peu de légumes. De toute évidence, l’héritage germanique est profondément dilué dans l’identité du Brésil.

Ivo est le fils de Vladimir Herzog, un journaliste brésilien membre du parti communiste, actif dans la résistance à la dictature militaire au Brésil. Il a été arrêté en octobre 1975, alors qu’Ivo avait neuf ans, et retrouvé mort peu après. Sa mort eut un impact important sur le cours de l’histoire brésilienne. Des dizaines de milliers de personnes ont assisté à ses obsèques convaincues que sa mort n’avait rien ni de naturel ni d’un suicide. Cet événement a marqué le début de la fin de la dictature militaire au Brésil. La mère d’Ivo a ensuite lutté pendant des décennies, avec succès à la fin, pour faire reconnaître par l’état brésilien que la mort de Vladimir avait bel et bien été un assassinat.

Pendant nos pérégrinations terrestres, Marina, qui continuerait avec nous jusqu’à Piriapolis, prenait des contacts avec les navigateurs de la Ocean Race et se faisait des amis parmi eux, des relations qui lui seront précieuses dans la suite de ses aventures marines. Les rongeurs locaux sont quelque peu plus imposants que les rats des ports européens. Ils sont nommés capybara sur place, grands cochons d’eau en français. Ils sont porteurs de toxoplasmose et ne doivent en aucun cas être touchés.

Des Capybaras (gros cochons d’eau) sur les quais d’Itajai

Le contact avec Ivo avait été excellent et son enthousiasme pour Amel tel que nous lui avons proposé se de se joindre à nous pour parcourir les 700 milles qui séparent Itajai de Piriapolis, le terme de notre navigation pour cette période. Il a tout d’abord refusé en expliquant devoir se rendre en Europe quelques jours plus tard, puis hésité pour enfin accepter en se disant qu’il aurait le temps de changer d’avion à Sao-Paulo si nous ne naviguions pas trop lentement.

Nous sommes partis le 4 avril d’Itajai par un petit temps ensoleillé pour nous retrouver dès la première nuit au près sur une mer agitée. Le bateau tapait dans la vague comme jamais jusque-là. Les sons émis par la coque heurtant la mer nous ont démontré la rigidité de la construction. Les bruits étaient francs, pas de grincements, rien ne bougeait, les portes s’ouvraient et se fermaient sans encombre, bref Gaia est un bateau solide.  Nous avons commencé par un grand bord vers le large avant de virer de bord pour bénéficier d’un vent qui tournait vers l’est, nous donnant des conditions plus aimables pour la seconde moitié de la navigation. Nous avons fini au moteur sous un ciel qui, le soir, prenait des teintes orangées avant que les étoiles ne scintillent généreusement. Nous sommes arrivés au milieu de la nuit du 8 au 9 avril à Piriapolis après avoir longé la côte depuis Ponte del Este, le haut lieu de villégiature de la région. Un certain nombre de feux rouges non cartographiés dans l’approche m’ont donné des sueurs froides mais se sont révélés plus lointains et sans danger pour nous. La littérature indique une approche en se guidant sur le grand hôtel construit par l’ingénieur Piria – d’où le nom de la ville- mais l’hôtel est maintenant largement désaffecté et sombre, inutilisable pour reconnaître l’entrée du port. Le paysage s’est malgré tout organisé petit à petit devant nous, nous sommes entrés dans le port où une place nous a été indiquée. La bouée fut difficile à prendre, elle glissait dans le lasso préparé par Barbara. La manœuvre s’est bien terminée quand nous avons mis l’annexe à l’eau et Ivo dedans avec une amarre.

Gaia à Piriapolis

Ivo est reparti à peine quelques heures après notre arrivée prendre son avion, Marina nous a quittés le lendemain. Barbara et moi avons alors passé quelques jours partagés entre un peu de tourisme dans les environs et à Punte del Este et la préparation du bateau pour l’hivernage. Punta del Este est un lieu de villégiature depuis les années 1960. Il reste de cette époque quelques petites maisons mais le front de mer est dominé par des immeubles flambants neufs d’architecture variée et originales. La plupart des stores sont baissés dans cette arrière-saison. Verbier n’est pas le seul lieu dans lequel les lits froids sont légions. Partout en Uruguay les passants sont munis d’un thermos sous le bras gauche et d’une calebasse, le maté, dans laquelle l’ « herba » macère dans la main droite.  Le maté est équipé d’une « paille » métallique, la bombilla, que l’humain ainsi équipé utilise toutes les quelques minutes  pour aspirer quelques gorgées de l’infusion. Il faut donc remplir régulièrement la calebasse d’eau chaude du thermos, et, en conséquence remplir parfois le thermos ; raison pour laquelle les kiosks de rue proposent tous de l’agua caliente. L’Uruguay n’est pas seulement le pays de l’eau chaude, c’est aussi une contrée d’élevage et donc de viande. Que ce soit sous forme de parrillada ou sous d’autres noms, le client du restaurant se retrouve devant un plat, que dis-je une montagne, de morceaux de viande rouge, accompagnée de frites et d’œufs au plat. Il n’y a pas de souci à propos de l’apport quotidien en protéines et en graisses diverses. Si nos journées sont occupées de rangements et nettoyages, nos soirées se passent souvent en admirant des couchers de soleil d’un orange profond dans le ciel comme sur l’eau du Rio de la Plata, parfois en buvant une caïpirinha sur une terrasse. Chaque fois que nous quittions le bateau en longeant les pontons, nous passions devant un groupe de lions de mer qui trouvaient certainement plus facile de se nourrir des restes de poissons que les pêcheurs leur donnaient avant de se reposer sur un quai après être monté quelques escaliers d’une démarche pataude. Les tâches de mise en ordre du bateau sont plus agréables ici qu’elles ne l’avaient été au mois de mai précédent en Islande !

Une partie non négligeable de la préparation pour quitter Gaia est administrative. Il faut, par exemple, une autorisation du port et de la police navale pour sortir le bateau pour le laver ! Les bagages faits, le bateau nettoyé de fond en comble, nous avons pris un avion pour revenir en Suisse et y passer l’été boréal avant de repartir fin septembre pour le printemps austral et la suite de nos navigations.

Départ de Montevideo pour l’Europe

3 réflexions sur « De Rio à Piriapolis en Uruguay »

  1. Je viens de découvrir votre site et votre histoire grâce à Rts. Je suis ravie. J’ai lu les textes du voyage et ceux de science et société .

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