De Puerto Deseado à Ushuaia

De Puerto Deseado à Ushuaia

Il y a parmi les livres de marins qu’adolescent je lisais le récit d’un couple, Anglais je crois, dont le titre Deux fois, ça suffit si je me souviens bien, fait référence à deux chavirages mât en bas qu’ils ont subis dans les eaux dans lesquelles nous devions nous engager pour rejoindre Ushuaia. Un récit que je n’avais pas beaucoup aimé à l’époque et que je n’ai jamais relu mais qui est bien présent dans ma tête en préparant notre trajet et en discutant la météo avec Pierre Eckert, le météorologue qui nous accompagne dans nos choix tactiques. Les eaux de l’Atlantique au sud du 40ème degré de latitude sud sont appelées les 40ème rugissants, au sud du 50ème, elles se nomment les 50ème mugissants. Nous les parcourrons de 47 degré sud (Deseado) à 55 degré sud (Ushuaia) pendant cette navigation. Nous traverserons aussi le détroit de Le Maire entre les Îles de l’Etat et la pointe de Terre de Feu. Ce détroit compte parmi les eaux les plus dangereuses de la planète, il se négocie avec respect quand le vent est faible, rare dans la région, dans le même sens que le courant et le tout dans le sens de la marche du bateau.

La pointe sud des Amériques

Eugénie est une navigatrice belge sur un bateau d’un peu plus de huit mètres. Elle est à San Julian, une centaine de milles au sud de nous à Puerto Deseado. Elle est aussi en chemin vers le sud et doit donc suivre la même route que nous. Elle est seule à son bord depuis qu’elle s’est séparée d’un équipier et elle est soucieuse de négocier cette région en solitaire sur un petit bateau. Elle a envoyé un message à un groupe whatsapp de navigateurs en Patagonie pour établir un contact avec d’éventuels équipages dans ses alentours. J’ai répondu à son appel en lui faisant part de notre programme et des nouvelles de la météo. Elle a alors décidé de partir aussi et que nous serions en contact par satellite pendant cette navigation. Être à deux bateaux peut devenir un élément de sécurité important en cas d’avarie ou de problème dans une zone sans aucune autre présence humaine.

Mais avant de parcourir l’océan il faut sortir de Puerto Deseado. C’est encore le courant qui décide de l’heure une fois que la météo indique quelques jours relativement calmes. Pour nous ce sera le 7 décembre au matin. Pour obtenir le droit de quitter le port un matin, il faut aller à la prefectura la veille au soir, car l’autorisation de départ n’est valable que pendant 12 heures. Nous faisons donc les formalités, après un dernier dîner en ville avec des officiels peu éclairés. Ils nous annoncent une visite de sécurité du bateau pour le matin peu avant notre départ. Nous voyons donc trois officiels arriver à 6h30 tapante. Ils demandent si nos extincteurs sont à jours -nous en avions fait révisés trois à Mar del Plata-, si le service de notre radeau de sauvetage a été fait, si la pyrotechnique (fusées rouges et fumigène orange) est dans le migros data et regardent trois pansements pour se convaincre que nous avons bien une pharmacie à bord. De toute évidence ils n’ont aucune idée de la sécurité en mer. Il est dommage de constater que la formation tient aussi peu de place dans l’organisation de la prefectura malgré un emploi du temps qui nous semble fort peu chargé. Un employé reste sur le quai après cette inspection pour s’assurer que nous partions bien comme annoncé.

La première journée de navigation se passe tranquillement, voile et moteur sur une mer calme, la côte et l’île des Pingouins s’éloignent dans le bleu de la brume légère. La nuit tombe tard, nous sommes proches du solstice d’été, elle est sombre et sans lune, magnifique. Le vent se lève petit à petit pour atteindre force 5, nous avançons fort bien sur une mer peu agitée pendant toute la journée suivante. Puis le vent forcit jusqu’à force 8. Nous réduisons la voilure en conséquence et poursuivons notre belle avance sur une mer forte. Vent du sud, contraire donc, le jour suivant, nous sommes au près dans une mer formée. Barbara écrit à la fin de son quart : « Il pleut, le bateau est propre ! Il y a du bruit, le bateau tape, Omar ronfle. ».

Nous envoyons tous les jours notre position à la prefectura comme exigé et échangeons régulièrement avec Eugénie. Nos quarts se succèdent nous permettant de rester reposés en pensant à Eugénie seule dans un bateau beaucoup moins protégé des éléments que Gaia.

L’équipage en mer

Nous avions l’intention de nous arrêter à l’Île de l’Etat autant pour sa beauté sauvage presque jamais visitée que pour attendre que les conditions soient remplies pour passer le détroit de Le Maire. Mais il semblait que ces conditions seraient bonnes quelques heures après que nous arrivions sur la zone. Nous avons donc décidé de traverser directement et avons ralenti considérablement notre course pour arriver dans le détroit juste à la renverse du courant. Eugénie a pris la même décision. Dommage pour l’escale à l’Île de l’Etat, mais de bonnes conditions ici sont trop rares pour laisser passer l’occasion. Eugénie était alors proche de nous, nous échangions par radio puis l’avons vue et sommes restés en contact visuel pour les heures suivantes. Nous nous sommes présentés devant le détroit à 4h le matin du 11 décembre, alors que le courant devait passer de 4kt contre nous à autant avec nous à 4h30. Le vent faible la nuit a fraîchi considérablement, force 6, et la mer s’est formée, mais l’espoir de voir le vent et le courant aller les deux dans notre sens quelques minutes plus tard nous encourageait. Dans les faits, le courant a faibli mais ne s’est jamais inversé et la mer est restée bien formée, nous confirmant que les conditions peuvent être effroyables si l’on est par ici au mauvais moment. La littérature parle alors de vagues stationnaires de dix mètres dans certaines parties du détroit. Eugénie n’est pas loin derrière nous quand nous traversons ces eaux. Quelques heures plus tard, nous étions tous soulagés d’être de l’autre côté de ce passage. Eugénie avait passé de nombreuses heures sur le pont, entre autres pour réduire sa voile quand le vent est monté. Elle est sortie du détroit épuisée, elle a donné un cap à son pilote automatique pour pouvoir dormir deux heures pendant que son bateau avançait à petite vitesse. Nous avons au contraire remis de la toile pour parcourir la trentaine de milles qui nous restait jusqu’au premier abri, Puerto Espagnol dans la baie Aguiire sur la Terre de Feu, où nous sommes arrivés l’après-midi. Eugénie nous y a rejoints quelques heures plus tard. Elle s’est mise à couple (elle a amarré son bateau au nôtre) pour partager notre repas  et un solide verre de rouge bien au chaud. Il y avait probablement plus d’adrénaline que de sang dans ses veines à ce moment.

Giulia nous rejoint à Puerto Espagnol

Dîner après le passage de Lemaire: Omar, Thierry, Eugénie, Barbara, Ivo

Nous ne passons qu’une nuit à Puerto Espagnol, les conditions sont excellentes pour poursuivre et il n’est guère aisé de descendre à terre à cet endroit. Il nous reste une petite centaine de milles pour rejoindre Ushuaia, nous en parcourons une soixantaine le 12 décembre pour rejoindre Harberton Farm, une jolie anse bien protégée sur la côte nord du canal de Beagle sur l’île de Terre de Feu.  Eugénie restera un peu plus longtemps à Puerto Espagnol pour se reposer. Harberton Farm est à l’ouvert d’une vallée entre des montagnes boisées et beaucoup plus hautes que je ne l’imaginais. Harberton farm a été fondée dans les années 1870 par la famille Bridges, des anglais ayant passé quelques temps dans les Maouines. Ce furent les premiers Européens qui s’établirent en Terre de Feu. L’histoire de cette colonisation et de la disparition des populations locales ne date donc pas de conquistadors du XVIème, mais bien du temps de nos arrières grands-parents.

Navigation le long du canal de Beagle

Les sommets sont enneigés, les forêts denses et vertes. Aucune agriculture n’est visible, pas d’élevage non plus, même pas un mouton. Hormis les arbres dont les feuilles sont découpées comme celles des hêtres mais de toute petite taille et un peu d’herbe dure et drue rien ne pousse par ici. La vie des premiers colons dû être plus que rude, jusqu’à ce qu’ils trouvent moyen de manger autre chose que des guanacos et des pingouins. Harberton farm, le premier établissement dans la région, est fait maintenant de quelques bâtiments, un restaurant-hôtel -nous ne sommes plus qu’à quelques dizaines de kilomètres d’Ushuaia- et une activité de tourisme pour aller voir des pingouins en bateau semi-rigide. Il y a aussi un musée qui montre des squelettes de baleines. Un peu blasés par les expositions de ce style que nous avons vues en particulier en Norvège et en Islande, nous regrettons de ne pas voir plus d’histoire de la région. Mais une balade dans le pays nous permet de remettre nos jambes en service après six jours à bord. Le bistrot nous avait été recommandé pour son asado, le barbecue argentin, mais le jour de notre passage, le menu se limitait à une soupe ou un plat de lentilles.

Gaia devant Harberton

Squelette de baleine devant le musée Harberton

La Terre de Feu est montagneuse et vallonée, les sommets enneigés par plaques contrastent avec le brun du sol nu au-dessus de la limite de végétation. Avec le bleu du canal de Beagle, le vert intense de la forêt et le gris du ciel, la palette de couleurs est riche. Les soirées d’été à 55 degré de latitudes sud sont longues et la lumière belle, comme en été boréal du côté de la Baltique, même si la température est basse.

Un autre restaurant, pour déjeuner de crabe, nous avait été recommandé à Almanza, quelques milles plus loin, comme nous avions du temps, nous avons décidé de nous y arrêter et de parcourir la Terre de Feu de bistrot en bistrot. Le vent soufflait fort en quittant Harberton Farm, comme souvent dans la région. Notre route passait le long de l’île aux pingouins qui est l’attraction touristique de la région, nous avons donc quelque peu flâné le long de la plage, sans nous approcher trop pour ne pas être mal pris au vent de l’île dans des rafales.  Cette visite faite nous nous sommes approchés d’Almanza, une anse à peine dessinée le long de la côte, mais suffisamment pour nous protéger du courant d’ouest qui régnait. A peine mouillé, un bateau s’est approché. Les occupants nous ont proposé des moules qu’ils venaient de récolter et nous ont emmenés à terre, près du restaurant. Les crabes arrosés d’un vin blanc argentin furent largement à la hauteur de nos attentes. La promenade ensuite nous a fait longer un front de mer sur une piste, les maisons modestes se succédaient le long de la route, plusieurs abritaient des cafés ou restaurants modestes. Almanza est comme Harberton Farm un lieu d’excursion depuis Ushuaia.

Formation rocheuse devant Almanza

La dernière étape de cette descente vers Ushuaia s’est faite le matin suivant, avant un renforcement du vent d’ouest qui nous aurait rendu ce trajet difficile. Mais ce matin le temps était clément, Gaia avançait à la voile ou au moteur, le paysage défilait, la Patagonie se montrait tout en calme et beauté, cela arrive donc aussi par ici. Nous nous sommes amarrés au ponton du AFASyN, un des deux pontons disponibles, celui qui bien qu’un peu plus loin de la ville est dit comme le plus social. Roxana, la représentante du club sur le ponton, nous a indiqué un emplacement le long du ponton en nous disant que nous devrions probablement nous déplacer car de gros bateaux devaient encore arriver dans les jours suivants. Le ponton était encore calme, mais en effet, nombre de bateaux se sont joints par la suite. Il y eut entre trois et quatre épaisseurs de bateaux. Nous sommes maintenant deuxième, à couple avec un gros bateau australien. La plupart sont des voiliers qui prennent des passagers pour descendre en Antarctique. Nous ne sommes que trois amateurs, les autres sont tous des navigateurs professionnels. Nous nous sommes très soigneusement amarrés, car des vents violents sont annoncés pour plusieurs jours autour de Noël. La Patagonie n’est pas que calme et volupté ! Le quai commercial à quelques centaines de mètres de nous reçoit un ballet de paquebots petits et grands, la plupart partant pour quelques jours en Antarctique avec une ou quelques centaines de passagers. Nous en avons vu jusqu’à cinq simultanément ici, il en part tous les jours plusieurs. L’Antarctique semble très couru cette année.

Arrivée à Ushuaia

Gaia à quai à Ushuaia

Le chauffage fut un dommage collatéral du nettoyage du réservoir de fuel à Mar del Plata. La pompe qui amène le combustible à la chaudière avait été endommagée et une réparation de fortune faite. Laquelle réparation a lâché en arrivant à Ushuaia. Un lâchage du chauffage dans le sud de la Patagonie pourrait ne pas être un plaisir. La suite confirmera ce pressentiment. Il a donc fallu s’attaquer à changer la pompe en question, changement possible car nous en avions une de réserve, merci à la redondance, et un voisin suffisamment mécanicien pour m’aider dans cette tâche. Quelques heures plus tard le problème était résolu, et une réparation plus solide faite sur la pompe abimée, nous en avons donc toujours une de réserve.

Avant la détérioration du temps, nous avons fait une excursion dans le parc national de Patagonie et une marche dans la montagne au pied d’un glacier. La  ville s’étale sur le fond de la vallée et les contreforts des montagnes. Des quartiers organisés comme à Mar del Plata ou Buenos Aires en quadros de 100m de côtés, des maisons basses et colorées et, derrière la ville, le canal de Beagle. Pour Noël Barbara et moi nous sommes offerts une matinée spa dans un hôtel chauffé. La piscine, en partie extérieure donnait sur le canal de Beagle et les îles autour de la ville, l’eau n’était pas trop chlorée, le moment délicieux, malgré un léger malaise quant à la dépense énergétique d’une piscine chauffée en plein air sous ces latitudes.

Marche vers le glacier Martial

Ushuaia vue du glacier Martial

Spa en plein air au dessus d’Ushuaia

Il y a sur la grève devant notre ponton une épave transformée en club house  du AFASyN avec place pour un grand grill. Nous y avons passé une belle soirée asado grâce aux contacts d’Omar. J’ai eu une longue discussion avec Gustavo, un membre du comité du club, dans laquelle il s’agissait de cornamusa. J’avais toute la peine du monde à comprendre ce que la musique celte venait faire ici, jusqu’à ce que je comprenne que cornamusa veut dire taquet en espagnol. C’était de technique d’amarrage dont nous parlions !

Au bord de la lagune à Ushuaia

Le 24, le vent a commencé à souffler, il n’allait plus s’arrêter pendant une semaine. Entre 20kt et 40kt presque sans discontinuer.  Avec le froid, il ne fait que quelques degrés, cette météo s’est révélée épuisante, le chauffage essentiel. Le soir du 24 tous les marins de l’endroit se sont retrouvés pour un repas canadien quelque peu chaotique et bruyant. La soirée fut chaleureuse et le niveau sonore empêchait toute discussion et donc dispute par exemple entre les Russes et les Ukrainiens présents.

Barbara s’est enlevé un morceau de pouce en coupant des légumes avec une mandoline. Omar, médecin, l’a soignée en couvrant la plaie tous les jours d’une couche de sucre. Le sucre est hydrophile et enlève toute humidité de la plaie, ne laissant aucune eau pour le développement de bactéries, il isole aussi la plaie du monde extérieur. Le soin fonctionne un peu comme une confiture qui se garde longtemps sans former de moisissures. Barbara mettra tout de même plusieurs semaines pour retrouver l’usage de son pouce et il sera intéressant de voir ce qu’il advient de son emprunte digitale et donc de son adéquation avec les données enregistrées par exemple dans son passeport. Des dangers de consommer trop de légumes !

Le 30 nous avons pris un bus jusqu’au départ d’une marche de quelques quatre heures vers un lac d’altitude et retour. Le sentier quitte la route pour s’enfoncer dans une forêt dense d’arbres fins et hauts, les couronnes hautes laissent les troncs nus et peu de lumière. Les fantasmes d’enfants perdus dans de profondes forêts remontent dans nos esprits pendant que nous cherchons notre chemin. Nous n’avons cependant pas eu besoin de poser de petits cailloux blancs pour retrouver notre chemin au retour. La Terre de feu n’est qu’à peine peuplée, l’activité humaine n’a donc pas transformé le fil des cours d’eau qui s’étalent sur tout le fond de la vallée, nous laissant imaginer ce que pouvait être la vallée du Rhône il y a quelques milliers d’années. Après la forêt le sentier grimpe sur une succession de moraines jusqu’au lac dont la couleur justifie pleinement le nom de Laguna Esmeralda.

En route vers la laguna Esmeralda

Laguna Esmeralda

Ivo, notre quatrième équipier, était parti fêter Noël chez lui au Brésil. Il est revenu avec son épouse et un couple d’amis le 31. Nous avons passé la soirée avec eux à bord avant de rejoindre les équipages voisins pour saluer la nouvelle année. Il ne reste qu’à finaliser les courses pour un bon mois dans des espaces dépourvus de toute habitation, donc de commerces et de communications. Une autonomie que Barbara prépare avec grand soin.

8 réflexions sur « De Puerto Deseado à Ushuaia »

  1. Contourner la Terre de Feu de bistrots en bistrots, il faut le faire !
    En tous cas bravo à ces navigateurs “amateurs” … nous , nous vous trouvons plutôt des vrais pros !
    Encore tous nos voeux pour d’intenses et magnifiques expériences en 2024.
    Bises Saskia et Daniel

  2. passionnant votre voyage je vous admire car je n’aurai pas votre endurance et courage….on lit vos expériences avec délices et on se réjouit de la suite..bonne année chers Barbara et Thierry et bon vent .bisous

  3. Magnifique ! Félicitations à vous tous, et au bateau qui semble pouvoir tout traverser!
    Nous vous embrassons et vous souhaitons une très belle année,
    Cannelle, Julien et les 3 minis marins

  4. Quelle belle descente vers la Terre de feu ! Et magnifique cette vue plongeante sur Ushuaïa. Il y a de quoi rêver, bien assis au chaud sous nos latitudes; sans parler que dans le spa cela devait être pas trop mal.
    Et on s’interroge : de quel côté va souffler le vent ? Allez-vous remonter vers le Chili par l’intérieur ? Ou allez-vous cingler vers ?
    Anyway, on vous souhaite le meilleur pour les mois à venir. Et on vous suit attentivement. Amitiés, Bernard et Claudine.

  5. Bravo à nos braves aventuriers ! Avec vous, tout semble facile et aisé, alors que, pour nous, vous bravez mille dangers. Merci de partager avec nous votre belle aventure et vos superbes photos.
    Et maintenant, Bonne Année 2024 et bon vent pour la suite du voyage.
    Meilleures amitiés.
    Alain et Francine

  6. Affronter les 40ème rugissants : ce n’est pas banal même si, à vous lire, ils n’ont pas été trop méchants avec vous lorsque vous les avez affrontés.
    Vos récits sont toujours aussi passionnants….en espérant que le pouce de Barbara va mieux.
    Bon séjour dans le sud et bon vent bonnes voiles pour remonter tout le chemin fait jusqu’ici.
    Bonne année 2024 .
    Bonne chance et bon courage pour la suite.
    André & Colette

  7. C´est au coin d´un feu , bien nécessaire sous nos latitudes , que je déguste vos aventures merveilleuses.
    Merci à vous deux de nous faire voyager .
    Amitiés
    Nadine

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