De La Rochelle à Cascais

De La Rochelle à Cascais

Gaia avait furieusement besoin d’un carénage en juillet 2022 à La Rochelle ; le bateau n’avait pas été sorti de l’eau depuis mai 2021 quand sa carène avait été nettoyée à Craobh Haven. Un nettoyage et deux couches d’antifouling étaient indispensables. Il faut aussi renouveler les anodes, des pièces de zinc placées à des endroits stratégiques. Le zinc est plus sensible à l’électrolyse que les autres métaux, par exemple le bronze de l’hélice, il est donc attaqué de préférence évitant ainsi des dommages plus graves à des pièces importantes. Il faut remplacer ces anodes, dites sacrificielles, régulièrement, ce qui fut fait. Un coup de polish a rendu à la coque un aspect presque neuf après les nombreux amarrages le long de quais munis de pneus agressifs avec le blanc d’un bateau. Pour le reste, il n’y avait que de petits travaux à faire. Gaia résiste bien au temps. Tout ceci a été fait à La Rochelle, sous la houlette des chantiers Amel, et m’a donné l’occasion d’assister au feu d’artifice du 14 juillet. Un spectacle certainement conçu par un comité de technocrates : l’alternance de bleu et rouge rappelait la France, une pincée de vert pour faire écolo, quelques explosions bruyantes suivies d’autres plus douces et l’on recommence, des étoiles haut dans le ciel puis plus bas. Le tout avec un rythme d’une monotonie toute administrative.  J’ai encore passé quelques heures à la réparation de notre détecteur d’aérosols. Il m’a fallu acheter un fer à souder et ré-apprendre à l’utiliser. Cela m’a rappelé la raison pour laquelle j’ai fait des études théoriques plutôt qu’expérimentales. Mais, grâce à la patience de Jean-Pierre Wolf au téléphone à Genève, l’appareil fonctionne.

Nous avons profité de cette escale pour passer quelques jours en Suisse. De retour à La Rochelle, décidément une bien belle ville, j’ai eu l’occasion de voir Olivier Racoupeau, l’architecte des Amel 50, entre autres. Nous avons épilogué sur la relation entre les architectes et les chantiers navals, sur la vitesse de notre bateau et la gîte optimale et sur l’évolution des bateaux et de leurs équipements. La motorisation des bateaux à voile posera problème dans quelques années. Les fabricants de moteurs ne pourront bientôt plus vendre de moteurs thermiques pour voitures et camions, ils ne fabriqueront alors plus non plus de moteurs pour bateaux, lesquels ne sont qu’un produit mineur sans réel intérêt commercial dans leurs gammes. Cela demande une évolution vers une motorisation électrique et, probablement, des piles à combustible.

Pauline
Au mouillage à Aix

Pauline Marmillod, une jeune femme, se promenait un jour avec une amie sur les pontons de La Rochelle. En passant devant Gaia elle me dit chercher un embarquement pour le Brésil. Comme ce pays est sur notre route nous avons discuté puis décidé que, pour faire plus ample connaissance, Pauline traverserait avec nous vers La Corogne. Elle nous a rejoint le 6 août. Nous sommes tout d’abord partis pour une courte navigation vers un mouillage derrière l’île d’Aix, où un bain fut possible, agréable même, dans une eau de 21 degré avant une nuit paisible. Départ le lendemain tôt pour les quelques 380 milles de la traversée du golfe de Gascogne vers La Corogne. Huit nœuds (vitesse du bateau, pas celle du vent) pour sortir du Pertuis d’Antioche et vogue la galère grand largue dans la brise jusqu’à force 7. Nous avons tangonné notre génois, une première, dans une mer bien formée et une solide brise. La manœuvre s’est fort bien passée, encore un acquis pour nous. Un jour et demi plus tard nous avons rentré notre tangon et empanné avant de finir la route vers La Corogne où nous sommes arrivés vers 18h le 10 août dans des vents mourants. Dans la matinée du 10, à une cinquantaine de milles de La Corogne, un brouillard épais est venu cacher un soleil jusqu’alors radieux. La température de l’eau avait chuté à 11 degrés, refroidissant de l’air très humide en dessous du point de rosée, la température de condensation. Un phénomène de brouillard classique dans tout le nord-ouest de la péninsule ibérique. Le radar est venu supplanter nos yeux pour les derniers milles.

Le génois tangonné
Brouillard en mer le long de la péninsule ibérique

Nous avons été accueillis à La Corogne par Anton, le port officer de l’Ocean Cruising Club pour un verre puis un dîner au très sélect Real Club Nautico A Coruna dans la marina duquel une place avait été réservée pour nous. Les salles du club sont meublées avec un décorum certain, elles font un peu penser à un club de gentlemen anglais avec de lourds fauteuils de cuir et des maquettes de bateaux prestigieux. L’une des salles est ornée d’un portrait de Franco que nous n’avons pas vu. Il nous fut raconté qu’il venait régulièrement dîner dans la salle à manger. Un héritage assumé ici qui a donné lieu à une discussion animée sur la politique espagnole actuelle et sa relation avec les rancunes vivaces de la guerre civile. Anton a beaucoup navigué et vécu plusieurs vies professionnelles, l’une dans l’hôtellerie lorsqu’il avait repris la charge d’un établissement vétuste dont l’ascenseur était actionné par deux hommes,  bean powered, comme le décrit Anton.

Façades de La Corogne
Plage de La Corogne entre brouillard et soleil

Nous avons retrouvé un bateau allemand et son équipage, Wolf et Rolf, à La Corogne. Nous les avions rencontrés à Skagen tout au nord du Danemark en descendant avec Cérès de la Norvège vers Hambourg et où nous avions laissé s’essouffler une tempête mémorable. Nous avons aussi passé une soirée à bord d’un bateau à moteur en solide aluminium fraîchement arrivé d’Australie avec une famille de deux enfants dont l’un devait entrer dans une école anglaise quelques semaines plus tard. Tout dans ce bateau est exceptionnel, la coque, les réservoirs de fuel, 12 tonnes, entre les deux peaux d’aluminium de la coque, l’équipement redondant de partout et des aménagements de luxe et de qualité. Une manière originale en tout cas d’emmener son enfant vers une école de l’autre côté de la terre.

La Corogne résonne de concerts en été, dont une série entre deux stands de choucroute dans le cadre d’une « Oktoberfest » à la gloire de la bière allemande chantée par des Espagnoles en Dirndle. Le mauvais goût ne connaît pas de frontières.

Pauline nous a quittés à La Corogne, elle ne traversera pas l’Atlantique avec nous, car nous ne quitterons le Cap Vert qu’en janvier, trop tard pour elle. Dommage, car nous nous étions fort bien entendus.  Elle a laissé à bord cinq bien jolies aquarelles d’oiseaux rencontrés en route. Nous avons encore fêté l’anniversaire de Barbara à La Corogne avec un dîner de Tapas. Un anniversaire nettement moins exotique que celui que nous avions célébré sur la Mer Blanche en quittant le Goulag.

Sterne dessinée par Pauline

Arianna, la lauréate de Science et jeunesse, est arrivée pour passer quelques jours à bord avec nous. Arianna est biologiste et enseignante. Elle préparera un travail sur les orques. Ces derniers sont devenus un danger très concret pour la navigation tout le long des côtes atlantiques de la péninsule ibérique, et au-delà dans le golfe de Gascogne. Ils attaquent les bateaux, surtout à voile, et endommagent les gouvernails en les mordant au point que nombreux sont ceux qui ont dû être remorqués au port. Nul ne sait d’où vient ce comportement, ni pourquoi il a pris une telle envergure depuis deux ans. Arianna va résumer cette problématique tant pour le projet Science et voile avec Gaia que pour la fondation Science et jeunesse, que pour des collégiens. La crainte d’une mauvaise rencontre avec ces animaux sera constante jusqu’à Cascais.

Arianna à la barre

Nous nous sommes mis en route vers l’ouest puis le sud, le long de la Costa de la Muerte, le 17 août, très soucieux du nombre d’attaques d’orques dans la région. La première étape fut ventée et mouvementée, les suivantes plus douces et agréables. Nous avons mouillé à Corme, où, pour la première fois, notre ancre s’est coincée sous une chaîne, un reste de l’amarrage de viveros, les plateformes sous lesquelles grandissent des moules. Il nous a fallu faire appel à des plongeurs locaux pour nous dégager. Nous avons passé le cap Finisterre sous une belle lumière, sur une mer bleue, avec un vent arrière de force 5. Nous nous sommes arrêtés à Muros, une petite ville charmante, puis dans des baies le long de plages, l’une d’elle peuplée de nudistes de toutes formes et âges. Pas d’orques en vue par contre. Pour arriver à l’un de nos mouillages, Ribeira, nous sommes passé par un étroit couloirs, à peine plus large que Gaia est long, entre des rochers par un bon vent et une petite houle. Un moment haut en adrénaline pour tout l’équipage.

Plongeur à Corme
Près de Ribeira

Nous nous sommes arrêtés à Vigo et à Baiona. Vigo est une ville qui fut riche au tournant des XIXème et XXème, en témoignent les façades des quartiers commerçants marquées par l’Art Nouveau. La ville plus ancienne est par contre encore assez largement délabrée. Bayona, ou Baiona, à quelques milles, est le port dans lequel la Pinta, une des trois caravelles de Christophe Colomb, a abordé au retour de l’Amérique, le 1er mars 1293 -une seconde raison de marquer chaque année le 1er mars. La ville n’a de toute évidence pas connu l’essor de Vigo au début du XXème. On peut imaginer les habitants plus aristocrates de Baiona n’avoir que mépris pour les bourgeois commerçants de leur voisine à quelques kilomètres. La ville ancienne est par contre bien entretenue et s’y promener est un plaisir. Nous avons constaté avec intérêt à l’église de Santa Liberata que l’église catholique pratique parfois une certaine égalité des sexes.

Santa Liberata, Baiona

Baiona est toute proche de la frontière portugaise. Nous avons fait une belle excursion à Tui, une ville frontière, siège d’un archevêché doté d’une immense cathédrale romane et gothique parée à l’intérieur de retables et autres décorations d’un baroque lourd. La ville est, à l’instar de Saint-Jacques de Compostelle, un haut lieu de pèlerinage, ce qui se voit au nombre de magasins de chaussures et aux moult discussions sur les douleurs et inconforts dus à la marche entendues sur les terrasses. La nature est très verte, résultat de l’humidité de la région, humidité qui n’est pas étrangère au brouillard sur la mer. Toutes les villes et villages que nous avons vus le long de la côte espagnole sont peuplés d’estivants, espagnols pour la quasi-totalité. On entend très peu de langues étrangères. L’ambiance est joyeuse, les conversations animées, les visages souriants et les tenues colorées.

Retable à Tui

Le brouillard s’est lourdement invité pendant l’étape qui nous a mené de Baiona à Povoa de Varzim, première étape portugaise. Une longue étape sur une mer creuse, sans vent et dans le brouillard, les yeux rivés sur l’écran du radar pour détecter les bateaux de pêche et sur la surface de la mer pour éviter les innombrables marques de casiers qui auraient une fâcheuse tendance à se coincer dans les safrans ou sur l’axe de l’hélice.  

Trouvez la marque!
Les boutes à éviter

Le contraste entre Baiona et Povoa de Varzim est saississant. Autant Baiona et la Galice respirent la joie de vivre, des bistrots et bars se trouvent partout, des échoppes de toutes sortes aussi, les femmes sont vêtues de couleurs, les visages ouverts et souriants. Autant la ville portugaise bien que balnéaire semble sévère ; trouver une terrasse où boire un verre est difficile. Les maisons sont souvent ornées de panneaux faisant référence à un saint ou à un autre. Les visages sont plus durs, les tenues plus sombres. On retrouve des femmes, surtout d’un certain âge, toutes de noir vêtues, un fichu sur la tête. Un baroque beige et gris domine l’architecture religieuse au Portugal, en fort contraste avec le roman et le gothique en pierre brute de la côte galicienne.  Les rues et trottoirs sont pavés de calcaire jaune et de basalte noir. Plus trace non plus d’influence celte depuis la frontière hispano-portugaise. On s’étonne de toutes ces différences, alors que le Portugal est cerné par l’Espagne et l’océan.

Pavages portugais

Porto ensuite, où nous nous sommes arrêtés à la marina de Douro, sur la rive sud de l’estuaire du Douro, à Gaia, en face de Porto. Arianna nous a quittés là après deux semaines de croisière avec nous. Barbara et moi avons passé un long moment dans une cave de vins de Porto. Excellent. Nous en avons fait une provision après avoir appris que ces vins se font avec des assemblages de cépages et que la fermentation alcoolique est stoppée par l’ajout d’alcool à 70% ou 80 %, ce qui donne aux vins leur puissance tout en leur gardant un certain sucre résiduel. Porto est une ville d’un immense charme, même si les bâtiments exceptionnels ne sont pas légion (hormis le palais épiscopal et la cathédrale).   Il y a à côté de la marina une laverie dans laquelle les femmes frottent leur linge dans de grands bassins avant de l’étendre au soleil. Le tourisme est beaucoup plus international à Porto que plus au nord et en Espagne. Les rénovations vont bon train, le Portugal semble avoir retrouvé une prospérité certaine. Gaia, le village, est le centre des caves, c’est aussi un petit village de pêcheurs dotés d’une laverie publique et de restaurants sur les trottoirs. Des grills sont installés sur lesquels des poissons et autres calamars sont cuits dans une puissante odeur de charbon de bois et de grillade. Simple et délicieux, mais on ose à peine imaginer les soirs dans les chambres à coucher qui donnent sur la rue.

La côte portugaise entre Baiona et Cascais (Lisbonne) est une longue ligne droite nord-sud dotée de fort peu de ports et d’abris. Pour la plus longue partie, une plage sans fin. Par mauvais temps cette côte est fort dangereuse. Les ports sont fermés pour cause de forte houle et les vents d’ouest portent sur la côte. Pour compliquer encore le jeu, les pêcheurs posent de nombreux casiers signalés par des bidons ou de petites bouées parfois munies d’un fanion. Ajoutez le brouillard et le danger que les orques font courir aux bateaux à voile depuis deux ans et vous imaginerez qu’une certaine tension règne parmi les équipages qui descendent le long de cette route.

Grills sur les trottoirs

Nazaré fut notre dernière étape avant Cascais. Un profond canyon sous-marin pénètre de l’Atlantique jusqu’à la côte à cet endroit. Cette configuration très particulière est à l’origine de vagues énormes, les plus hautes du monde lit-on, qui font le bonheur des surfeurs. Heureusement qu’il n’y avait pas de houle quand nous sommes arrivés. Une grande église trône à Nazaré, une messe y était célébrée quand nous avons visité, j’y suis resté juste assez longtemps pour constater que les catholiques chantent aussi faux que les protestants.

Encore une longue traite au départ de Nazaré pour arriver à Cascais. Une ville beaucoup plus animée que dans notre souvenir. Toujours des pavés beiges et noirs, des bistrots partout, du soleil pour le moment, ce qui nous enchante d’autant plus que lorsque le brouillard tombe par ici, le phare voisin fait résonner une corne de brume lugubre qui vrille les oreilles des navigateurs dans la marina.  Nous avons retrouvé ici Lilly, une amie iranienne que nous avions à Garching il y a une trentaine d’années et son mari, Reinhart. Ils habitent Cascais et nous ont reçu pour un dîner qui fut animé de discussions dans lesquelles un lien entre les politiques américaines au moyen orient et dans l’est de l’Europe fut établi, lien qui jette une lumière crue sur la géopolitique des puissants.

Lilly et Reinhart nous avaient recommandé la visite d’un musée Paula Rego, une artiste locale de renommée internationale. Elle peint un univers d’humains et d’animaux entremêlés riche de fantasmes et de démons d’une très grande originalité. Barbara a trouvé ce travail fort original et proche de l’art brut.

Nous resterons quelques jours ici et projetons de partir pour les îles atlantiques autour du 20 septembre. Cascais est la dernière étape continentale de notre descente depuis l’Islande. Une navigation de 66 deg nord à 38 deg nord, des neiges et frimas d’Isafjördur en mai jusqu’au soleil et brouillards de la péninsule ibérique, du cabillaud à la sardine, du whiskey au porto, du gros pull aux shorts, du luthérianisme à un catholicisme profond. Le tout baigné dans l e même Atlantique.

11 réflexions sur « De La Rochelle à Cascais »

  1. Hello Thierry & Barbara,
    Vos descriptions sont toujours passionnantes.
    L’aquarelle de Pauline est ravissante et témoigne de sa part d’une remarquable maîtrise de cette technique .
    Content de vous savoir à CASCAIS où nous y sommes régulièrement pour jouer au golf!
    Ne manquez pas de faire une excursion à Lisbonne pour visiter ses musées modernes pour ne pas dire avant-gardistes, visiter la vieille ville et vous rendre dans une taverne le long du port pour manger typique et écouter du fado. Bonne continuation.
    André & Colette

  2. Merveilleux livre de bord que je lis toujours avec bcp de plaisir, en savourant déjà ce que je prépare pour la retraite ! Prochaine étape pour moi, le Salon Nautique de Genes a la fin du mois pour le choix du bateau! Merci et à bientôt

  3. Bonjour Barbara et Thierry,
    Quels plaisirs de vous lire, de suivre vos aventures passionnantes. Je suis impressionnée par les “activités” bizarres des orques que vous décrivez et me réjouis d’en lire plus.
    Bon vent à vous deux pour la suite
    Amitié
    Björn et Marguerite

  4. Génial de voir ces photos et de parcourir votre texte. J’aimerai être à la place de vos co-équipières, Pauline ou Arianna ! Peut-être qu’un jour je vous demanderai aussi de venir naviguer avec vous !? En tout cas, cela m’attire beaucoup. J’avais fait une semaine en mer rouge sur un voilier en Egypte qui a mouillé à Sataya, c’était magique. Quelques expériences de voile ici et là et cet été la mer depuis le ferry Ancone-Corfou, aller retour. Que de beaux moments ! Alors profitez bien et :
    Bravo et bonne continuation

  5. Coucou !
    Toujours et encore merci pour les reportages de vie !
    Viens de regarder ( sur le net 🤣🤣🤣 ) le travail de Paula Rego !
    Intéressant , moi j ‘y trouve quelque chose qui me fait penser à Ensor …
    Bisous et bonne journée à l ‘équipe !!! 😉😉😉

  6. Je joins mes remerciements pour ces récits captivants!
    Nous serons en Islande dès le 21 septembre, avec une pensée pour vous!

  7. Quel récit passionnant et intéressant . Nous qui lisons ça depuis nos chaises-longues à Sanary en regardant les bateaux sur la mer.
    Bises

  8. Chers Barbara et Thierry,
    Merci pour ce récit détaillée , si bien écrit et documenté ! J’envie votre retraite passionnante, qui, je sais demande beaucoup d’investissement et de patience ! Mais quelle beau mode de découvertes de ces différents lieux.
    Bon courage pour la longue traversée, et au plaisir de vous entendre à nouveau !Amitiés à tous les 2

  9. Merci pour partager votre voyage en mer. Quelle belle aventure. Je connais un peu Lisbonne car j’y suis arrivé par porteconteneur en 2015. J’ai adoré Porto en 2018 quand j’y suis allé pour visiter un groupe d’astronomes collaborateurs. Si vous allez au Brésil, l’an prochain, il est possible que nous y soyons un certain temps.

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